poesie
19 février 2019
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18 février 2019
Dans ce cagibi...
Dans ce cagibi,
Où je passe péniblement
Mes derniers jours,
Les saisons en fuite
Laissent des stigmates
Sur mon visage en feu.
Et les serpents,
Qui se plaisent bien ici,
Ne sont pas sympas avec moi.
J'en ai tué un ce matin.
Et son dernier regard
S'est arrêté
Sur la pointe
De mon couteau.
17 février 2019
Quel piège infernal est la vie...
Quel piège infernal est la vie.
Bien sûr, il y a eu Mozart et Léonard de Vinci,
Bien sûr, il y a eu Rimbaud et Victor Hugo,
Mais quel piège infernal est la vie.
On mange, on boit, on baise, on s'amuse,
Et puis tout s'arrête, tout s'arrête, tout s'arrête,
Le vide, le néant, un sommeil sans rêves.
Où sont passés les anges qui devaient nous escorter
Jusqu'à la maison de Dieu ?
Où est Mozart ? Où est Léonard de Vinci ?
Où est Rimbaud ? Où est Victor Hugo ?
Où sont passés tous ceux qui sont morts avant nous ?
Le vide, le néant, un sommeil sans rêves.
Et moi qui comptais demander un autographe à Elvis !
Eduardo Pisani
LES POÈMES TOUT NUS
EDUARDO PISANI
16 février 2019
Inutile est cette pluie...
15 février 2019
Ah, si quelqu'un...
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14 février 2019
Une infinie Tristesse Secoue Les immeubles...
13 février 2019
Je mémorise Le texte D'une chanson...
Je mémorise
Le texte
D'une chanson
Dans ce vieil ascenseur fatigué.
Et à chaque étage,
J’attends la panne,
Je l'espère même,
La panne de l’ascenseur,
Pour meubler
Ce jour
D'un nouveau départ.
C'est incompréhensible
Ce passage à vide
Depuis que je suis mort.
12 février 2019
Tu n'étais pas méchant...
Tu n'étais pas méchant.
Le méchant, c'était moi.
Tu ne parlais pas beaucoup,
Car tu étais timide.
Tu as attendu mon retour
Jusqu'à ton dernier souffle.
Je ne suis même pas venu
À ton enterrement.
Étranger l'un à l'autre,
Moi, ton fils,
Toi, mon père.
11 février 2019
Si vous prenez la peine de me lire...
Si vous prenez la peine de me lire,
Sachez que je n'écris pas tout ça pour vous.
J'écris pour les pierres et pour le sable,
J'écris pour les vagues qui baignent les rivages,
J'écris pour la plus lointaine des étoiles,
J'écris pour les atomes d'un monde parallèle.
Si vous prenez la peine de me lire,
Sachez que je n'écris pas tout ça pour vous.
J'écris pour les fleuves qui courent vers la mer,
J'écris pour les montagnes que les nuages caressent,
J'écris pour la lune qui s'en fout des amoureux,
J'écris pour les rafiots qui naviguent sur les dunes du futur.
Si vous prenez la peine de me lire,
Sachez que je n'écris pas tout ça pour vous.
J'écris pour les gouttes de pluie sur les feuilles,
J'écris pour les éclaboussures sur les pare-brises,
J'écris pour les arcs-en-ciel qui s'enfuient,
J'écris pour les tonnerres d’applaudissements qui n'arriveront jamais.
Eduardo Pisani
LES POÈMES TOUT NUS
10 février 2019
C'est un tambourin demi-lune...
9 février 2019
À vos portes, Chaque jour...
8 février 2019
Elle fait...
7 février 2019
Je me noie Dans une tasse De camomille...
6 février 2019
Je veux ma statue Au musée Grévin...
Je veux ma statue
Au musée Grévin,
Très loin
Des radiateurs,
Car je compte
Y rester
Le plus longtemps
Possible.
Je veux ma statue
Au musée Grévin,
Et que ça saute,Car je suis pressé.
Réservez vos places
Dès maintenant
Pour voir ma statue
Au musée Grévin.
On aura tous une statue
Au musée Grévin.
Il n'y a plus d'anonymes,
On est tous célèbres.
5 février 2019
Et il m'en reste encore de cet amour flétri...
Et il m'en reste encore de cet amour flétri
Qui me faisait chanter
Les nuits de pleine lune
Sous les lampadaires du Pont des Arts
Quand je suivais tes pas,
Et que tu me tenais en laisse
Comme un petit caniche.
L'entends-tu encore la douloureuse ritournelle
Que fredonnait mon cœur pour s'approcher du tien ?
Ça ne te fait toujours pas de la peine,
Ce misérable pantin
Qui emboîtait tes pas sur le Pont des Arts ?
À l'heure où je te parle, la ville a disparu.
Il n'y a qu'une île minuscule
Où les guitares désaccordées
Attendent le retour des ménestrels
Partis squatter la lune.
Avance vers moi, car dans mon rêve peut-être
On pourra se croiser quelque part sur cette île,
Sur cette île minuscule où plus rien ne subsiste
De l'amour impossible qui dévorait le ciel
Et mon âme toute entière
Quand je passais avec toi
Sous les lampadaires du Pont des Arts,
Les nuits de pleine lune.
4 février 2019
Dans le métro, Une belle inconnue...
3 février 2019
J'ai connu Un poète...
2 février 2019
On est tous Gitans...
1 février 2019
Le violoniste Est mort...
31 janvier 2019
On est Enchevêtrés...
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