25 avril 2020
Tu vomis tes repas...
Tu vomis tes repas
Dans un lac éphémère.
Et les mouches tournent autour
De ce banquet nuptial.
Et la nuit a trop peur
De ta bouche, de tes dents.
Et la nuit s'enfuit
Pour échapper à tes yeux.
Et voilà le matin
Qui ne demande rien...
Ni à toi, ni à personne.
Voilà le matin,
Indifférent à tout.